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haute marne - Page 3

  • Haute-Marne 1900 vue par ses photographes

    haute marne,bourbonne les bains,bassigny,photographies,bruno théveny,1900Pour le plaisir des yeux, Bruno et Jean-Michel Théveny proposent un nouveau voyage au début du XXe siècle avec les plus beaux clichés des meilleurs photographes haut-marnais.

    Ils sont nombreux à nous avoir laissé de remarquables témoignages photographique : de Lucien Merger à Hortes, auquel un important chapitre est consacré ici, à Abel Maugras de Bourbonne-les-Bains, en passant par les éditeurs Alexandre Gauthier à Saint-Dizier, Alphonse Pourtoy à Chaumont, ou Paul Mongin à Langres. Beaucoup faisaient aussi de la photo par passion comme Léon Fyot à Farincourt ou Léon Aubry à Aubepierre-sur-Aube. Quand à Louis Guillemin, il assista à l'atterrissage du Zepplin L49 à Serqueux, à quelques kilomètres de Bourbonne, en 1917. N'oublions pas les nombreux prêtres qui saisissaient leurs fidèles ou les cérémonies religieuses sur papier photo : l'abbé Lassalle à Genevrières, l'abbé Chaumette à Malroy, ou encore l'abbé Haquin à Illoud qui immortalisa les célèbres Tantaloches du Bassigny, mi-bohémiens, mi-vanniers.

    Avec près de 350 clichés, cartes postales et documents anciens, l'ouvrage invite le lecteur à redécouvrir cette Haute-Marne à la Belle Epoque... et le Bassigny si proche de la Lorraine historique.

     

    >> Haute-Marne 1900 vue par ses photographes, Bruno et Jean-Michel Théveny, éditions Dominique Guéniot, 2011, 255 p., ill. (34 €).

  • Parc naturel régional des Trois Provinces : des réunions d'information

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  • Augustave Moyse, Champenois

    Augustave Moyse.JPGNous invitons nos lecteurs a dépassé les limites de nos Vosges et de notre Lorraine pour se rendre chez nos voisins Haut-Marnais du nord du département. Entre Montier-en-Der et Saint-Dizier, chacun connait le lac-réservoir du Der-Chantecoq. Sait-on pour autant que trois villages ont été engloutis pour aménager ce vaste lac en 1974 ?

    L'ouvrage raconte les événements vécus par Augustave Moyse, le dernier maire du village de Chantecoq. Augustave Moyse, un vrai Champenois attaché à cette terre, poursuivit un quart de siècle durant une lutte contre l'administration et les expropriations, mais sa ténacité paysanne n'eut pas raison du pouvoir anonyme mieux armé.

    Descendant d'une lignée de paysans champenois, il finit ses jours en exil, dépossédé de ses terres, et avant de mourir de chagrin autant que de vieillesse, il a voulu pousser un cri, celui des générations qui, pendant un siècle et demi, si loin que sa mémoire peut remonter, ont fait ce pays de terre lourde et d'étangs.

    C'est toute une civilisation en voie de disparition qui affleure une dernière fois, avec ses conteurs et ses fêtes, ses guerres et ses deuils, sa foi et ses croyances.

    Un livre-mémoire pour ne pas oublier que des hommes ont vécu sur cette terre désormais ensevelie sous les eaux.

     

    >> Augustave Moyse, Champenois, Serge Grafteaux, éditions Dominique Guéniot, 2010, 191 p., ill. (22 €).

  • Jean Robinet, l’écrivain paysan, s’en est allé

    Nous n’avons pas eu connaissance du décès de Jean Robinet, survenu en mai dernier. Il est parti discrètement, comme il avait vécu durant sa longue vie de labeur et d’écriture. Histoire & Patrimoine Bleurvillois lui rend hommage en cette fin d’été, saison que notre paysan écrivain appréciait entre toutes.

    jean robinet.jpgJean Robinet est disparu le 13 mai 2010 à l'âge de 97 ans dans son village de Saint-Broin-le-Bois (Haute-Marne), posé sur le plateau de Langres. Pendant une trentaine d'années, Jean Robinet avait signé ses chroniques hebdomadaires dans Le Bien Public, quotidien de Dijon. Leur titre était déjà tout un programme : Paysanneries.

    Ce paysan qui n'avait fréquenté que l'école communale avait décroché le prix Sully – Olivier-de-Serres en 1945, à son retour de captivité, pour son premier roman intitulé Compagnons de labours, écrit en captivité sur du papier d'emballage ! Plus de trente autres ouvrages suivront.

    Président fondateur des écrivains paysans en 1972, il avait reçu le prix de la Paulée de Meursault en 1957. Dans l'une des interviews qu'il avait accordées au Bien Public, il expliquait en 1990 : « Depuis toujours, les paysans ont été floués, mais toutes les jacqueries ont été inutiles. »

    Le musée d'Art et d'Histoire de Langres lui avait consacré une exposition en 1999, intitulée La plume et la charrue. Jusqu'au bout, il devait défendre ses convictions et son attachement à la terre. C'est ainsi qu'il signait il y a deux ans encore, ses dernières chroniques, intitulées « Rustiques », dans Le Journal de La Haute-Marne et « Le Terroir » au Républicain lorrain.

    Jean Robinet était très populaire en Lorraine. Plusieurs de ses œuvres ont été illustrées par Jean Morette.

    Jean Robinet publie ses premiers textes dans La Haute-Marne Libérée, à la fin des années 50, avant que Victor Demange, le fondateur du Républicain Lorrain, ne lui ouvre les colonnes de son journal. Il honorera, durant près d’un demi-siècle, ce rendez-vous hebdomadaire avec ses lecteurs lorrains. « Je n’ai jamais manqué une chronique ! », confiait-il fièrement à un journaliste du quotidien de Metz, à l’heure de poser la plume, abandonné par ses forces, en janvier 2010. Durant toutes ces années, il fera partager son amour du terroir, devenant le chantre de la ruralité et des valeurs qui lui sont attachées. En témoignent plusieurs milliers de chroniques et une trentaine d’ouvrages si souvent récompensés de cet autodidacte sensible, dont la richesse du vocabulaire et la maîtrise de la syntaxe feraient bien des envieux chez les bacheliers du XXIe siècle.

     

    * * *

    « J’ai eu une vie dure, difficile mais j’ai eu une vie heureuse. »

    jean robinet écrivain paysan.jpgIl y a un peu plus d’un an, déjà très affaibli, Jean Robinet accordait une ultime interview au Journal de la Haute-Marne, quelques jours avant la présentation d’une nouvelle version de “La plume et la charrue”, exposition-hommage à son œuvre, présentée en avril 2009 à la médiathèque de Nogent-en-Bassigny. Il parlait de sa vieillesse choyée, il parlait de son émotion vis-à-vis de ses sept enfants qui ne se trouvaient jamais très loin de lui. Le père est aujourd’hui parti. Jean Robinet est décédé à son domicile à l’âge de 97 ans, dans sa petite maison de Saint-Broingt-le-Bois qui a abrité durant de très nombreuses années les longs silences nécessaires à son écriture. Rien ne prédestinait ce fils de petits paysans de Haute-Saône à prendre un jour la plume, lui qui souffrait d’une véritable « famine intellectuelle » du fait de ne pas être allé assez longtemps à l’école. A l’âge de 12 ans, le voilà parti aux champs, creusant, dans les pas de son père, son tout premier sillon. Nous sommes en 1925. C’est en 1938 qu’il épouse Gabrielle Collinot, issue d’une famille de modestes cultivateurs de Viévigne, en Côte-d’Or. Puis, c’est la guerre, la mobilisation générale et quelques mois plus tard la captivité pour Jean Robinet, prisonnier en Silésie.

    Une bibliographie très nourrie

    jean robinet RL.jpgC’est là, où pour s’évader, il prend la plume et fonde avec quelques camarades, dont René de Obadia qui deviendra académicien, un cercle littéraire clandestin qu’ils baptiseront “L’autre silence”. Jean Robinet écrit des poèmes mais couche surtout sur du papier d’emballage ce qui deviendra son tout premier ouvrage : “Compagnons de labour”. A la Libération, il découvre que son manuscrit a reçu un prix du ministère de l’Agriculture et que Flammarion souhaite l’éditer. Mais ce qu’il ne savait pas encore, c’est que “Compagnons de labour” serait le premier ouvrage d’une œuvre littéraire très nourrie qu’il a généreusement alimentée tant que ses forces le lui ont permis. Jean Robinet aura écrit pas moins de 36 ouvrages, quelques romans dont il était le plus fier comme “Le grain sous la meule”, qu’il disait volontiers « engagé ». Mais Jean Robinet, c’était aussi pour une présence hebdomadaire dans Le Journal de la Haute-Marne d’une fidélité sans faille. Pendant près de 60 ans, l’écrivain-paysan, le plus connu en France, a fait partager ses émotions dans sa chronique intitulée “Rustiques”. Pas natif de Haute-Marne, il était néanmoins tombé amoureux de cette terre dès son arrivée en 1949, où il loue pour la première fois une petite ferme abandonnée à Saint-Broingt-le-Bois.

    « Terre haut-marnaise, parcelle du beau pays de France, où qu’on te voie l’on ne peut que t’aimer et, si l’on sait te comprendre, on sent que même aujourd’hui tu vis intensément. » Voilà ce qu’écrivait Jean Robinet dans La Haute-Marne libérée du 7 janvier 1950. Son décès laisse le monde paysan orphelin et celui des lettres en deuil. « Heureux celui qui, à l’heure de sa mort, se retournant, peut se dire que toute sa vie a été un chemin de cœur. »

    La bibliographie

    C’est à Saint-Broingt-le-Bois, entre Longeau et Champlitte, entre Haute-Marne et Haute-Saône, que Jean Robinet a exercé toute sa vie ce qu’il considérait être son vrai métier, paysan. Nul doute que ses livres ont donné des lettres de noblesse au travail de la terre et à la proximité des animaux. Des livres dont certains sont introuvables, dont les éditeurs ont disparu. D’autres, les fondateurs (“L’autodidacte”), les emblématiques (“La Rente Gabrielle”) ont été réédités.

    Voilà, pour les amateurs, quelques références des ouvrages majeurs de Jean Robinet :

    Editions Dominique Guéniot : “La Vingeanne pas à pas” ; “Quand Jean Robinet nous conte” ; “Les maîtres du Saule”.

    Editions Flammarion : “Compagnons de labour” ; “Les grains sous la meule” ; “Les paysans parlent”.

    Editions Le Pythagore : “Le vin du Tsar” ; “La maldonne” ; “Mont-Cierge” ; “La Rente Gabrielle” ; “L’autodidacte” ; “Les mémoires d’une belle encornée” ; “Le sang dépassé” ; “D’une autre semence”.

     

    [sources : Le Bien Public, Le Journal de la Haute-Marne, Le Républicain lorrain]

  • Bassigny lorrain : les archéologues au chevet de l'abbaye de Morimond

    Pour la troisième année consécutive, les responsables des fouilles archéologiques du site de l'ancienne abbaye cistercienne de Morimond (Haute-Marne), organisaient un après-midi 'portes ouvertes'. Belle occasion de découvrir les travaux menés par ces archéologues dans le cadre d'une fouille programmée.

    Morimond fouilles 08.08.10 040.jpgBenoît Rouzeau, docteur et archéologue attaché à l'université de Paris-1, est le responsable de ce chantier de fouilles. Il a guidé les visiteurs sur le vaste périmètre actuellement traité par ses collaborateurs, aidés également par les archéologues bénévoles du Cercles d'études locales de Contrexéville.

    Cette année, les fouilleurs ont travaillé sur ce qui devait être la maison des hôtes ou hôtellerie, vaste bâtiment du XIIe siècle proche de la porterie (aménagé, selon les méthodes de datation, entre 1160 et 1180), qui accueillaient dès l'entrée de l'abbaye, les visiteurs, pèlerins et autres mendiants qui venaient chercher réconfort et prières auprès des moines blancs. Cette construction est particulièrement vaste : 35 mètres de long sur 11 mètres de large.

    Morimond fouilles 08.08.10 036.jpgAu milieu du XIIIe siècle, les religieux installent une cuisine, puis entre la fin du XVe et le début du XVIe siècle, le bâtiment accueille de nouvelles activités : une forge tout d'abord puis une zone de stockage avec une écurie.

    Au XVIIIe siècle, cet ensemble bâti est démantelé ; les substructions furent recouvertes et les cisterciens y aménagèrent un vaste parterre cultivé.

    Hubert Flammarion, Benoît Rouzeau et Georges Viard, sous l'égide de l'association des Amis de l'abbaye de Morimond, viennent de publier une intéressante brochure qui fait le point sur l'histoire de l'abbaye à la lumière des dernières découvertes archéologiques.

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    >> La brochure peut être commandée (12 €) à l'Association des Amis de Morimond - BP 32 - 52202 LANGRES CEDEX
  • Gens du bois en Haute-Marne

    gens du bois.jpgIl y a cent ans à peine résonnaient encore dans les forêts haut-marnaises, les cris des charretiers, les ahans des bûcherons, le crissement de la scie des scieurs de longs... Des fumées s'échappaient alors des meules de charbon et des feux de diverses loges, huttes et baraques des ouvriers sylvestres. A cette époque, dans chaque village ou presque, oeuvraient bon nombre d'artisans du bois : charrons, scieurs, sabotiers, tonneliers...

    Ce sont ces visages, ces gens du bois, que l'ouvrage fait revivre au fil des pages. Ce sont nos aïeux qui se souciaient bien peu, en ce temps-là, de passer à la postérité.

    La rencontre d'un ancien menuisier avec un cartophile a produit un sympathique ouvrage qui intéressera également les Lorrains ; et en particulier les Lorrains méridionaux dont les échanges économiques étaient nombreux avec la voisine Haute-Marne et le Bassigny.

    Permettez-moi de vous livrer ici un souvenir de famille. Mon arrière grand-père, Paul Salmon, originaire de Fresnoy-en-Bassigny, dans le canton de Montigny-le-Roi, exerça, jusqu'au début du XXe siècle, le dur métier de scieur de long avec son frère Xavier. Ils partaient ensemble durant de longues semaines dans les forêts champenoises et vosgiennes où ils installaient leur chantier ; ils oeuvraient alors pour les compagnies de chemin de fer en fabriquant des traverses. Souvenirs, souvenirs...

    Alors, partez à la découverte de ce monde original des "gens du bois" ! Ils vous apprendront l'humilité et le sens du bel ouvrage.

     

    >> Gens du bois en Haute-Marne, Gilles Fourtier et Bruno Pernot, éditions Dominique Guéniot, 2010, 190 p., nombreuses reproductions de cartes postales anciennes (30 €).

  • Entre Vosges et Haute-Marne, saint Vincent et la vigne célébrés

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    [Vosges Matin | 27.01.10]

  • Une association pour accompagner la création du parc naturel régional

    Réunis à Lironcourt, dans le canton de Lamarche (Vosges), des responsables associatifs et des élus locaux ont décidé la création d’une association pour porter le projet de création d’un parc naturel régional (PNR).

     

    aux_sources_du_parc.jpgResponsables associatifs œuvrant depuis de nombreuses années dans les domaines du patrimoine naturel et culturel, du tourisme et du développement économique local, élus des communautés de communes des Pays de la Saône Vosgienne, de Saône et Madon, du Val de Vôge, des Marches de Lorraine, et de Bourbonne-les-Bains : ils étaient venus en nombre pour partager leur motivation pour la naissance de cet efficace outil de développement local que représente le Parc Naturel Régional.

     

    Dénommée « Aux sources du Parc », la nouvelle association loi 1901 a pour objectif de réunir les arguments destinés à convaincre les Conseils régionaux de nos territoires – Lorraine, Champagne-Ardenne et Franche-Comté – de la validité d'un tel projet. Différents groupes de travail se sont d’ores et déjà constitués afin de mener les réflexions et les recherches sur les thèmes les plus divers : patrimoine naturel, patrimoine culturel, développement touristique, développement économique.

     

    La communication représente le thème d'une dernière commission essentielle car il sera nécessaire d'expliquer aux habitants, mais aussi aux décideurs locaux, les objectifs et la méthode d'un PNR. La démarche à mener est en effet d'envergure puisqu'elle vise à valoriser les atouts d'un vaste territoire (de Bains-les-Bains à Bourbonne-les-Bains, de Darney à Passavant-La Rochère en passant par Monthureux-sur-Saône) notamment en faisant travailler ensemble différents acteurs.

     

    Les membres de la nouvelle association seront aidés dans leur démarche par six étudiants en licence « Gestion durable des espaces forestiers et développement local » à l'Université de Nancy 2. À charge pour eux de participer aux commissions, d'amorcer un inventaire des richesses à mettre en avant dans le cadre de la création d'un PNR.

     

    La prochaine réunion est programmée le 4 novembre, à 20h30, au casino de Bourbonne-les-Bains. Damien Parmentier, directeur de Vosges Développement, interviendra en tant qu'ancien directeur du Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Toutes les personnes souhaitant rejoindre l'aventure sont les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 16.10.09]

  • Intérêt pour le parc naturel interrégional des Trois Provinces

    La dernière réunion relative à la création d'un parc naturel interrégional à cheval sur le sud-ouest vosgien, le nord de la Haute-Saône et l’ouest de la Haute-Marne a fait avancer le projet. Une association en ce sens devrait se créer le 29 septembre.

    parc régional.jpgPlusieurs réunions ont déjà eu lieu pour évoquer l'utilité d'un parc naturel interrégional entre Haute-Saône, Haute-Marne et Vosges. Mais, cette fois, la salle des fêtes du village était comble pour ce nouveau rendez-vous qui, normalement, devait déboucher sur la création d'une association de préfiguration.

    Le maire de Lironcourt était heureux d'accueillir cette assemblée composée d'élus, d’habitants, de responsables ou membres d'associations... Après l'accueil du public, il a laissé la parole à Alain Roussel, conseiller général de Monthureux, qui a rappelé les principaux arguments pour le lancement de ce projet. « Nous nous sommes déjà retrouvés plusieurs fois et nous sommes tous persuadés des atouts de notre secteur... Cependant, peu d'encouragements se font sentir. A croire qu'un parc naturel n'intéresse pas au niveau plus haut. »

     

    C'est un projet de longue haleine et tous les participants en sont conscients. « Il faudra peut être dix ans pour le concrétiser ! » Pourtant, ce secteur enclavé dans trois régions voisines et similaires a le droit de vivre et de montrer ses atouts. Et un label intéressera diverses filières : agricole, bois et touristique notamment. « Les élus sont déjà des membres dynamiques de notre territoire », soulignait l'intervenant.

     

    réunion parc régional.jpgClaire et Virginie, de la communauté de communes de la Saône vosgienne, ont rappelé qu'un parc naturel est un contrat entre des communes pour préserver et protéger un patrimoine bâti et naturel. C'est donc une volonté locale d'un ensemble de personnes intéressées qui fera aboutir un tel projet.

     

    Des questions se posent toutefois : quels sont les avantages d'un parc par rapport à un pays ? Il faut « écrire un projet » et ce sont aux élus de porter la bonne parole. Dommage que la Haute-Saône soit peu représentée.

     

    Il faudra mener une action auprès des agriculteurs pour pouvoir constituer un document pour vingt ans. Créer des commissions avec comme principaux objectifs de faire un état des lieux comme celui du patrimoine et surtout ne pas oublier la communication.

     

    Bref, les échanges ont été fructueux lors de cette réunion. A l’issue, plus d'une cinquantaine de personnes (dont des étudiants et enseignants du lycée agricole de Mirecourt) étaient désireuses de créer une association de préfiguration. Un conseil d'administration verra le jour puis un bureau. Toutes les personnes qui voudraient travailler dans cette association, absentes ou empêchées lors de la dernière réunion, seront les bienvenues.

     

    [Vosges Matin | 25.09.09]

  • Nancy : une plaque pour Edmond de Goncourt

    Edmonde Charles-Roux.jpgA Nancy, samedi 19 septembre dans le cadre de la manifestation du Livre sur la Place, Edmonde Charles-Roux a dévoilé au 33 rue des Carmes une plaque apposée par la Ville de Nancy sur la maison où Edmond Huot de Goncourt est né le 26 mai 1822.

     

    plaque Goncourt.JPGSix membres de l'Académie Goncourt accompagnaient Edmonde Charles-Roux : Françoise Chandernagor, Tahar Ben Jelloun, Robert Sabatier, Bernard Pivot, Didier Decoin et Patrick Rambaud.

     

    Rappelons qu’Edmond Huot de Goncourt, fondateur de l’académie éponyme, est issu d'une famille originaire de Goncourt, dans le Bassigny lorrain (actuelle Haute-Marne), il étudia au lycée Condorcet. Il fut l'ami de Paul Gavarni, Gustave Flaubert, Alphonse Daudet, Émile Zola, Guy de Maupassant et Théodore de Banville.

     

    Décédé en 1896, il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris.

     

     

     

     

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    Edmond de Goncourt (1822-1896) [cliché Wikipédia]
  • Visite au pays des Trois Provinces

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    [Vosges Matin | 10.05.09]

  • Le pays de Laferté-sur-Amance (Haute-Marne)

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    Le pays de Laferté-sur-Amance est une parfaite illustration de cette France dite profonde, en marge de la "grande histoire" et de ses bouleversements.

     

    A la frontière des trois provinces - Champagne, Lorraine et Franche-Comté - qui ont entremêlé ici leurs influences architecturales, cette petite région coincée entre plateau de Langres, Bassigny, plateau saônois et Vôge, fut jusqu'au XVIIe siècle une enjeu entre ses puissants voisins, tandis que les ordres monastiques contribuèrent à sa mise en valeur au Moyen Âge. Alors que le vignoble lui apportait une prospérité relative, le XIXe siècle a donné sa physionomie aux villages et aux constructions rurales, où le grès alterne avec le calcaire, tout comme dans les croix qui se rencontrent à presque tous les carrefours de chemins. Si les églises sont pour la plupart d'une architecture modeste, plusieurs ont conservé de beaux retables baroques ainsi que des tableaux, statues et bâtons de procession témoignant de la ferveur religieuse des siècles passés.

     

    Mais la magie de ces lieux - à deux pas du village Renaissance vosgien de Châtillon-sur-Saône - réside avant tout dans l'équilibre, tant des lignes du paysage que des proportions des constructions.

     

    L'enclavement passé a contribué à la préservation de ce patrimoine qui devient par contrecoup aujourd'hui un facteur d'attractivité.

     

    >> Le pays de Laferté-sur-Amance, Sandrine Fuselier et Xavier de Massary, collection Images du Patrimoine, éditions Dominique Guéniot, 2006, 72 p., ill. (19 €)